Je suis en train de digérer tout ça et de lire les beaux PDF que tu as trouvé.
Je m’intéresse en premier lieu aux intermodulations car c'est ce qui a le plus gros impacte concret sur nos installations et pour le coup en me référant à la pépite de 67 pages je commence à me dire que ma formatrice n'avait peut être pas tort sur ce point là :
C'est peut être une situation que vous ne rencontrez pas en radio-amateuring (pour des raisons de méthodes ou de technologies, je n'en sais rien), mais j'ai effectivement pu observer qu'avec les liaisons RF de spectacle on obtient des produits d'intermodulation que lorsque deux émetteurs sont proches.IM can occur when transmitters are in close proximity to
each other. The signal from each transmitter generates IM
products in the output stage of the other. These new signals
are transmitted along with the original signals and can be
picked up by receivers operating at the corresponding IM
frequencies.
Il reste cependant intéressant de savoir que dans d'autres contexte l'intermodulation provient généralement du récepteur !
Le truc qui reste cependant encore un mystère, c'est pourquoi les constructeurs indiquent que les liaisons numériques ne génèrent plus d'intermodulation quand bien même j'ai observé de mes propres yeux que ce n'est pas le cas (bien que réduite par rapport aux liaisons analogiques).
Et en fait en cherchant je pense pouvoir répondre :
Les articles qui indiquent que les liaisons numériques ne produisent pas d'intermodulation sont tous un peu anciens, les constructeurs ont surement arrêté de le dire car c'était partiellement mensongé. En revanche en numérique la génération d'intermodulation semble être plus faible coté émetteurs et les récepteurs auraient une meilleur capacité de filtrage des intermodulation donc l'un dans l'autre les IM seraient beaucoup moins gênantes avec une liaison numérique.
La question à 100 balles est donc : faut-t-il tout de même prendre la peine de faire un plan de fréquence tenant compte des intermodulation si on est en full numérique ?