Merci pour ton retour Lucas.
Groupe électrisé + chorale = jamais facile.
Comme tu dis, 2 choses de base mais très importantes sont le placement et le volume sonore envoyé par le groupe. Dans mes réponses je n'ai pas relevé ça,
Tu l'avais écrit ds ton premier message "avec des musiciens qui jouent fort sur scène", et j'avais failli le relever pour insister sur la nécessité prioritaire de [essayer de] travailler là-dessus, mais la question portait principalement sur les micros, et aussi flemme de ma part, car ces points que sont le placement et le volume sur scène sont répétés, répétés, ... et à force...
Tu écrivais aussi "et das amplis tournés vesr le public" et ça non plus je ne suis pas revenu dessus
, mais s'il y avait de bons wedges pour les zicos, les amplis pouvaient presque être installés backstage ou, a minima, tournés vers chacun des zicos (ampli orienté horizontalement ET verticalement vers les oreilles du musicien concerné) et au volume strictement nécessaire pour avoir le bon son, afin de limiter au max la pollution plateau et salle.
lucasm98 a écrit :La leçon que je retiens de cette expérience c'est de bien placer la chorale sur scène ; pas trop près des instruments et pas devant
La chorale était devant les musiciens ??? C'est vrai que le contraire n'était pas précisé, mais c'est tellement "gros" que ça ne m'est pas venu à l'esprit, même quand tu écrivais "difficile de placer les micros ou les choristes différemment car la scène ne le permet pas", je me suis imaginé un truc genre un peu sur le coté du groupe, assez près car petite scène. Chorale devant c'est à la limite du masochisme...
Et puis esthétiquement, le groupe n'était-il pas un peu masqué ? Et du coup, quand tu écrivais "amplis tournés vesr le public", en fait c'était "amplis tournés vers la chorale ??? Ouch !!!
lucasm98 a écrit : cela n'est pas évident quand ils ont des exigences de placement mais avec un peu de diplomatie il doit être possible de se faire entendre.
C'est clair, et le rôle de sonorisateur, très souvent, commence par "négociateur". Avec plus ou moins de fermeté, car au bout d'un moment il faut tt de même réussir à faire comprendre aux artistes que s'ils ne sont pas un minimum conciliants, ça ne marchera pas du tout et au final ils se tirent une balle dans le pied.
Mais je ne te jette pas la pierre, n'étant pas pas non plus du métier, je sais combien il est difficile de se faire "respecter" car n'est pas "pro", et qu'en plus soi-même on n'est pas forcément sûr de sa propre "respectabilité" car on sait pas qu'on n'est pas un cador. Et en plus, forcément, on évolue dans la sphère "amatrice", et nous sommes souvent en relation avec des artistes non pros également, avec tous les travers que ça implique...
Il faut continuer, inlassablement, car à force tu vas acquérir de + en + de compétences, donc d'assurance, donc de maitrise, donc de respectabilité. Et ça n'ira que de mieux en mieux.
D'autant que, étant meilleur, tu vas sonoriser des artistes meilleurs, qui seront plus faciles à sonoriser, donc tu n'auras même plus besoin d'être bon, puisque le son sera déjà très bon au plateau. Au final c'est comme la retraite : on obtient le droit de vivre pleinement au moment ou la santé décline. Sondier débutant, les artistes et conditions techniques sont souvent difficiles, et plus on progresse et on serait capable de gérer ces conditions difficiles, moins elles le sont. C'est con !